| | Lettre d'information des Editions ies, la maison d’édition de la Haute école de travail social de Genève depuis 1971 |
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| A la fin du confinement, on en appelait à un retour à la normalité – même si certaines voix s’élevaient et s’élèvent encore contre un non-retour à la « norme mâle ». Cette rentrée masquée n’a rien avoir avec une quelconque «normalité» et nous ne pouvons qu’espérer qu’elle ne devienne pas une nouvelle norme. Dans nos familles, dans les foyers d’accueil, avec les personnes migrantes, en situation de handicap, ou pour toute personne bénéficiaire d’une intervention sociale, il y a certaines normes qu’il faut questionner, critiquer, déconstruire et contre lesquelles il est de notre devoir d’agir. Les dernières parutions des éditions ies abordent différentes manières d’accueillir l’autre et de lui faire une place, en vue d’une société plus juste, plus équitable, plus inclusive. Un point positif en cette rentrée a-normale, vous pouvez lire démasqué.e !
En vous remerciant de votre fidélité aux Editions ies, nous espérons que vous et vos proches vous portez bien. |
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| | | Les Moutons blancs Une souffrance invisible
Chloé Laborde Avec la collaboration de Stéphane Michaud Dans une fratrie, on trouve souvent un enfant dont la souffrance est évidente, et les autres… Pour une fois, ce sont eux, les « moutons blancs » qui sont dans la lumière. Leur réalité est éclairée par une analyse croisée de longs-métrages et de témoignages. |
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| Le geste de Fernand Deligny L’éducation aux prises avec les mots
Françoise Tschopp Deligny ne se voulait ni pédagogue, ni travailleur social, ni psychologue, pourtant il était là au plus près de ces enfants mutiques, dans une force de présence qui leur permettait à eux d’être au monde. De quoi repenser les pratiques d’accompagnement. |
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| En transition Trajectoires de formation de jeunes migrant·e·s en situation juridique précaire
Claudio Bolzman Alexandra Felder, Antonio Fernández En présentant à la fois le dispositif de prise en charge, la vision des professionnel·le·s du social et de l’éducation, ainsi que la vision des jeunes eux-mêmes, cet ouvrage offre un éclairage renouvelé de ces transitions multiples. |
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| Accessibilité et participation sociale Vers une mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées
Sous la direction de Manon Masse, Geneviève Piérart, Francine Julien-Gauthier, Danièle Wolf Comment passer de l’utopie à une nouvelle « normalité » ? Des travaux issus de disciplines diverses (travail social, éducation, philosophie, droit), de recherches ou de pratiques professionnelles et associatives de différents pays francophones montrent qu’une société plus inclusive est possible malgré les obstacles. |
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| Co-construire l’autodétermination au quotidien Vers un partenariat entre professionnel·le·s et personnes avec une déficience intellectuelle
Annick Cudré-Mauroux, Geneviève Piérart, Carla Vaucher L’autodétermination serait le résultat d’un partenariat au sein de la relation éducative. N’y a-t-il pas là un paradoxe? |
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| | | | LES SPECIALISTES S’EN EMPARENTUne sélection d’articles et de comptes rendus récents. |
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| « Cinquante ans après sa parution et récemment traduit en français, The Social Organization of Juvenile Justice mérite d’être lu pour sa valeur documentaire et de jalon, autant dans l’histoire de la sociologie que dans le parcours de l’auteur, qui bifurquera ensuite. Si, dans cet ouvrage, Aaron Cicourel faisait le pari (sous bannière ethnométhodologique) d’une saisie d’ensemble du social à travers un prisme micro-analytique, par la suite il destinera plutôt les approches micro à mieux saisir les modes d’emprise du niveau macro sur le niveau micro. (…)» Bordreuil Samuel, Lire ou relire La justice des mineurs d’Aaron Cicourel cinquante après sa parution : quatre angles de lecture, Déviance et Société, vol. 44(2), 2020, pp. 177-206.
A lire sur le même sujet, Frauenfelder, A., Bugnon, G. & Weil, A. (2020). « Juger la personne plutôt que l’acte ». Les ressorts sociaux de l’expérience juvénile de la justice des mineurs. Déviance et Société, vol. 44(2), 207-231. |
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| « Au grand dam du sociologue Didier Vrancken, les personnes précarisées sont perçues aujourd’hui comme responsables de leur situation. On ne souhaite plus payer pour des individus jugés incapables de fournir les efforts nécessaires pour s’intégrer socialement et professionnellement. Les plus vulnérables sont devenus de nouveaux barbares accablés de tous les maux. (…) Et si c’était nous?» Duboisdenghien, R. (12.02.2020). Le social nous concerne tous. Daily Science. |
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| | « The book is packed with information, often of a structural nature, and rather than some blend of crucial theory, it offers rather unbiased historiography, where facts are put to readers before judgments are made. Some colleagues may miss a more criticalanalytical discussion, yet the truth is that many themes emerge as the book proceeds: gender, class, theory versus practice, academia versus profession, etc. It is a rich source which may be used for the producing more critical studies. » Kornbeck, J. (2020): Une école de son temps. Un siècle de formation sociale à Genève (1918-2018), Social Work Education. |
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| | DES LIVRES QU'ON LIKE
Les étudiant.e.s du Bachelor en travail social sont invité.e.s à engager un questionnement et une réflexion sur leur parcours et leurs ressources en vue de faciliter l'élaboration d'un projet de formation professionnelle. Des ouvrages des Editions ies accompagnent ce processus.
Voici le top 3 des ouvrages choisis par les Référent.e.s processus de formation (RPF) pour leurs étudiant.e.s du Bachelor en travail social 2019 et 2018 :
# 1. Roland Junod, Simone Romagnoli, Jean-Marc Denervaud, L’inquiétude pour le monde et la pensée critique A quoi sert la pensée critique ? On aime à croire qu’elle est le fondement de nos démocraties. Qu’elle pourrait nous aider à affronter la violence du monde, à rompre l’enfermement de l’activité humaine dans une rationalité purement gestionnaire, à dépasser un sentiment d’isolement. Ou encore, qu’elle nous permet de redécouvrir et d’éclairer les chemins d’une activité professionnelle ou d’une action plus globale qui revivifient le projet d’un monde plus humain. Mais comment une pensée critique se forge-t-elle ? Se transmet-elle ? S’enseigne-t-elle ? Peut-on s’y exercer ? > Différentes pistes de travail sont disponibles à partir du livre
# 2. Joëlle Libois, La part sensible de l’acte. Présence au quotidien en éducation sociale Les éducateurs sociaux qui interviennent auprès de jeunes placés en foyer doivent naviguer entre des normes éducatives préconstruites et l’imprévisibilité inhérente à leur l’activité. Le quotidien, dans ses moments fantasques, place le professionnel à un degré élevé de complexité de l’agir. Prendre le risque que quelque chose puisse advenir, là où rien n’est attendu, se révèle comme axe fondateur de la pratique, là où précisément le geste spécialisé se perçoit difficilement. La part sensible de l’acte se penche sur cet agir professionnel et illustre comment les praticiens parviennent à relever ce défi.
# 3. Véréna Keller, Manuel critique de travail social Qu’est-ce que le travail social ? Son organisation, ses destinataires, ses finalités sa mise en œuvre, son caractère scientifique ? Résolument critique, ce manuel permet d’avoir une vue d’ensemble – en Suisse en particulier – et des controverses qui le traversent au début du XXIe siècle. |
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